Votre CV doit convaincre en 40 secondes

Très bon titre de cet article sur Developpez.com.

En ayant vu des centaines quand j’étais chef d’entreprise et gérant le recrutement, le CV est en effet une chose très importante sur lequel un recruteur ne peut pas perdre de temps tellement il en reçoit, en tenant compte qu’il doit au moins tous les lire pour ne pas passer à côté de la perle rare qui se serait présentée par un heureux hasard.

Donc oui on ne lit pas entièrement ou à la lettre un CV, mais on le parcourt assez vite au premier abord en cherchant nos points-clés (regardez l’image dans l’article sur le regard porté sur le document, dit en F), puis on y reviendra s’il retient notre attention et lors de l’entretien.

Combien de CV négligés j’ai pu recevoir (je ne parle même pas des fautes d’orthographe). La photo pour moi n’a pas tellement d’importance, je jugeais la qualité et les compétences et pas le physique, mais un minimum d’effort est encore à donner sur ce document si important de nos jours, et malheureusement noyé parmi d’autres devant se démarquer à tout prix en un clignement d’œil.
Clarté, simplicité, et cohérence avec le métier pour lequel on postule (quand je cherche un développeur, je me moque qu’il ait mis en rayon des produits à Boulanger) avec un focus sur les compétences requises.

L’espace de stockage volé des smartphones

Clubic vient de publier un très bon article à ce propos, je ne vais pas le plagier, il est très bon donc je vous conseille franchement de lire, bien qu’il soit très long.

J’avoue que j’en ai aussi ma claque de ces conneries d’espace qu’on nous vend, alors qu’on se retrouve à chaque fois à devoir vider pour faire de la place pour une simple mise à jour.
Je possédais un BlackBerry Bold 9700 et sur la fin et après toutes les mises à jour, j’hurlais de ne plus pouvoir m’en servir comme smartphone, mais comme simple téléphone (si j’avais voulu juste téléphoner, je serais resté avec mon bon vieux téléphone Samsung à clapet). L’espace restant était tellement faible qu’il n’y avait plus assez pour le cache quand je voulais aller simplement sur Internet, j’étais obligé de le redémarrer à chaque fois pour juste aller sur une page.
Puis j’en ai eu marre et ai décidé de prendre un bon smartphone haut de gamme pour ne pas changer tous les 6 mois, et j’ai donc pris un Samsung Galaxy S4 et ses 16 Go d’annoncé, mais… le problème est finalement le même, l’espace restant est faible rien que de base (presque 8 Go alors qu’on achète un téléphone de 16 Go), et à peine quelques applis et jeux téléchargées (2 jeux gratuits à plus de 1 Go chacun dès les premières minutes entre autres), et l’espace redevient faible.

Pas grave je fais l’acquisition d’une carte externe microSD de 64 Go, et… rien ne change car alors qu’il y a une fonction « déplacer l’application sur la carte SD », pour Android la carte SD est la seconde partie de la mémoire interne ! Donc au final rien n’est sur ma carte SD rajoutée (seule Tomtom a l’intelligence de télécharger la carte routière dessus).

Donc au final je me retrouve à nouveau avec un téléphone sur lequel je dois faire le ménage souvent au point de ne pas pouvoir mettre certaines fonctions de Samsung car la partie OS est pleine (synthèse vocale HD de Samsung plus possible par exemple), et une partie disponible de près de 60 Go sur laquelle je ne peux pas mettre les applications qui restent ancrées dans cette partie « carte SD » faisant à peine la moitié du stockage vendu.

Bref je ne comprends pas 2 choses : pourquoi scinder en 2 la mémoire interne alors qu’on serait très bien avec une seule partition et ne plus avoir à jongler avec l’endroit où sont les applications, et pourquoi appeler « carte SD » la mémoire interne alors qu’un espace de stockage externe est pourtant prévu et n’attend que ça de mon côté. Des fois on se demande comment les ingénieurs réfléchissent et comment de telles décisions peuvent passer en commission ou par le responsable de produit, à croire qu’ils ne les testent pas tout simplement.

TrueCrypt : fiable mais à corriger

TrueCrypt, logiciel connu, ou à connaître pour garder une sécurité de ses informations.

Le principe est simple, crypter ses données. Pour cela plusieurs méthodes, crypter un disque dur entier (système auquel il faudra saisir son mot de passe au démarrage de l’ordinateur, ou disque de données), ou une partition virtuelle sous la forme d’un fichier dans lequel on mettra toutes nos informations confidentielles.

Un premier audit a été réalisé, et celui-ci confirme la fiabilité et la confiance dans ce logiciel, il n’y a pas de backdoor dans TrueCrypt ! Donc on peut y mettre ses données, à moins de laisser trainer son mot de passe ou sa clé privée, personne n’y accèdera, et quand bien même sous la torture (oui, je sais que ce que vous cachez est précieux et nous devons y accéder !) vous devez donner votre mot de passe, vous avez la possibilité de configurer le stockage chiffré pour dévoiler un autre endroit de stockage suivant le mot de passe donné !

Toutefois des problèmes ont été trouvé, des manques de commentaires ou fonctions obsolètes, mais franchement rien de grave quant au fait de savoir que nos données sont normalement bien en sûreté.

A suivre et surtout à utiliser (disponibles sous tous les OS).

Source

Réussir son développement

sucessful git branching model

avec GitHub précise cet article, mais en le lisant, je dirais plutôt réussir son développement tout court.

En effet un article intéressant à lire et que je recommande, tellement il reprend des notions parfois évidentes mais non respectées. On devrait toujours avoir au moins 2 branches git par exemple (master = prod, develop = en cours…). L’article a également un passage sur les tests.
Lien sur la philosophie à avoir sur la gestion de branches d’un espace de travail (relative à git mais peut être utilisée par n’importe quel autre outil de versioning).

Ah les tests… combien de fois j’ai pu répéter et signaler l’importance de tests (unitaires et fonctionnels) dans un développement. Combien de fois il a pu arriver après avoir rajouté une fonction, qu’une ancienne ne fonctionne plus car on n’avait pas testé les fonctions de l’appli. Bref faites des tests et exécutez-les ! Vous n’en gagnerez que du temps, plus votre application se développera, plus vous devez gagner du temps sur le test des fonctions antérieures à votre développement. Vous ne devez pas cliquer, écrire, soumettre un formulaire, vous devez l’automatiser dès la première fois que vous voulez tester votre application. Une fois votre test fait, ce seront ces actions que vous n’aurez pas à faire manuellement, et qui se feront donc en quelques secondes avec leur résultat.

Be-Ware Informatique

Be-Ware Informatique

A la lecture de ces lignes, je ne serai plus co-gérant de Be-Ware Informatique. Juste un petit mot sur quelque chose qui m’a pris 25% de ma vie, 8 ans de passé à construire une entreprise.

Une sacrée expérience où j’ai du embaucher, innover, réfléchir, construire, gérer, une expérience que je ne regrette pas du tout et je suis assez fier de ce que j’ai réussi. L’entreprise se porte bien, je ne pars pas en claquant la porte, mais après avoir pris la décision de me rendre disponible pour ma famille, certains événements devant changer la donne.

Bref beaucoup de souvenirs, mais une aventure qui continue et un nouveau chapitre à écrire.

Les développeurs codent mal

C’est ce qui en ressort aujourd’hui.

C’est le ressenti de Leslie Lamport, directeur de la recherche pour Microsoft, et j’avoue partager son point de vue. Alors qu’à l’école on nous apprend de l’analyse, des méthodes de réflexion, de la logique bien avant de connaître un langage et programmer, on se demande pourquoi quand un étudiant code pour lui et dans une entreprise oublie tout et file dans le code direct avant de tout mettre sur papier.

Un développeur gagnerait pourtant du temps à analyser son projet ou son application en premier lieu. J’aime beaucoup l’image de l’architecte, pour moi tout se résume à ça. Avant de faire une maison on ne pose pas une brique puis on verra après, on a un plan, qu’on respecte ou non, mais qui nous permet d’avoir une directive. En informatique, cela doit être pareil.

Développeurs, analysez, réfléchissez, puis codez ! Vous gagnerez en qualité de code.

Source

Supprimer de manière définitive et sans trace vos données sous Linux

shred

En ces périodes de confidentialité de données (voir article précédent), il est conseillé quand vous avez des données sensibles de les supprimer de manière sécurisée (non mettre dans la corbeille n’est pas supprimer un fichier, et vider la corbeille n’est pas non plus la manière définitive de supprimer un fichier).
Je donne un exemple simple mais efficace de supprimer un fichier sous Linux avec la commande shred installée de base sous Debian (certainement disponible sur les autres distributions).

shred -n 7 -u -z <nom du fichier>

Eh oui tout bêtement, alors pourquoi s’en priver ?

-n 7 : réécrit 7 fois des données dans le fichier (par défaut 3, mais on n’est jamais trop prudent, 7 me semble un bon compromis)
-u : supprime le fichier à la fin des réécritures
-z : termine le processus avant la suppression par remplir le fichier de 0 pour masquer la manipulation

Cette commande me prend moins de 10 minutes pour un fichier de 7.4 Go pour 7 passes, donc rien d’alarmant et on peut s’en servir sans risquer de perdre une journée.

Les plus curieux peuvent rajouter un -v pour afficher la progression.